L’Intelligence Artificielle (IA) fait partie de ces sujets où il est rare de trouver des interlocuteurs modérés. J’ai participé récemment à beaucoup d’échanges sur LinkedIn à ce sujet. On est pour ou contre, il n’y a pas de juste milieu. En ce qui me concerne, je suis très serein.
Chez N&C, on utilise l’IA dans des algorithmes, notamment sur l’outil de Revenue Management revbell que nous avons développé pour le secteur de l’hébergement. Ce qui ne nous empêche pas (bien au contraire) d’être fidèles à notre ADN, marqué de pédagogie, de bon sens opérationnel, de contrôle de l’homme sur la machine. Nous martelons à nos collaborateurs et à nos Clients qu’un analyste bien outillé est meilleur que le meilleur des algorithmes, qu’il faut placer l’humain au centre des décisions, que la plupart des Revenus Managers vont plus loin avec une bonne 308 facile à conduire qu’avec une formule 1 que seule une poignée d’hommes sur terre est capable de piloter.
Il faut mettre de la pédagogie dans nos outils et garder les commandes.
L’optimisation que nous proposons, bien qu’elle contienne de l’IA, est expliquée à l’utilisateur. Sur une situation où intuitivement l’analyste augmenterait son prix, Nancie, notre Intelligence Artificielle, peut être amenée à dire et à écrire en haut de l’écran de recommandations : « l’avance est significative et s’accentue. Pour autant, beaucoup d’annulations sont attendues et votre positionnement tarifaire est élevée. Je vous recommande d’attendre encore avant de monter les prix ».
L’IA nous a aidé à faire ça, à l’écrire. On en est fier et nos Clients en sont très satisfaits. Prenons-la pour ce qu’elle est : un outil de plus dans une boîte à outils. Sans peur, sans mystification non plus, sans en attendre plus qu’elle ne peut donner.
Mots-clés : Intelligence Artificielle, N&C, Revenue Management, pédagogie, algorithmes,